Chaque semaine, le CGBB met à l’honneur l’un de ses membres. Cette semaine nous avons le plaisir de vous présenter… Olivier Jimenez.
Peux-tu stp te présenter ?
Je m’appelle Olivier, j’ai 36 ans et je suis entrepreneur depuis toujours. Je suis quelqu’un de passionné, qui se donne à fond dans tous les projets. Directeur artistique de formation, j’ai créé ma première entreprise à 17 ans, ce qui m’a donné la chance d’être confronté au meilleur et au pire de la relation humaine dans l’entreprise. En dehors de mes activités professionnelles, je suis photographe sous le pseudo ‘olimajery’ et je pratique le piano et la guitare. Je suis un adepte des arts martiaux depuis toujours et j’ai été un temps professeur de Muay Thaï. Voilà pour les généralités.
En 2013, ma femme et moi avons connu une situation très difficile. Ma femme était malade, ma seconde fille hospitalisée et je venais de perdre ma société. Nous sommes retournés habiter chez mes parents pour repartir de zéro. J’ai alors créé 2 sociétés : Himalaya, une agence de design spécialisée dans la conception de stands et l’agencement d’espaces, et Diversity, une agence conseil en communication. J’ai toujours été passionné par la communication au sens large. Pas seulement le marketing mais la manière d’établir un lien dans les relations, ce qui fait qu’une communication est efficace, ou non. La communication est la base du développement des sociétés, c’est le moteur qui pousse l’évolution des Hommes. Pendant des années, j’ai enrichi mes expériences professionnelles par l’étude de la sociologie et de la philosophie, avec une préférence pour le courant stoïcien. Cette diversification des approches de la communication, m’a poussé vers des univers passionnants comme l’étude de la communication non-verbale ou des micro-expressions, la psychothérapie et ses différentes techniques. En 2016, des soucis médicaux familiaux m’ont orienté vers l’hypnose. Je cherchais des solutions thérapeutiques pour soulager des douleurs quotidiennes d’une personne proche. J’ai donc décidé de me former à l’hypnothérapie ainsi qu’à la programmation neuro linguistique. J’ai suivi un cursus de formation à l’Institut Française d’hypnose Ericksonienne à Paris et ce fût une véritable révélation pour moi. Le développement de mes sociétés ayant pris de l’importance je ne me suis pas lancé professionnellement dans cette voie mais je continue chaque jour à enrichir mes connaissances sur le sujet et cela enrichie énormément mon travail de communiquant. Aujourd’hui, l’objectif de ma femme et moi est de pouvoir injecter toute notre énergie dans nos projets, qu’ils soient professionnels ou caritatifs, avec une condition commune : mettre l’humain et la bienveillance au centre de tout.
Peux-tu stp nous dire ce qui t’a donné envie de rejoindre le CGBB ?
Depuis toujours je nourris la conviction que la bienveillance est la clé de la communication et d’une société saine et pérenne. Mon parcours de vie est assez atypique, j’aime partager et apprendre des autres. Rencontrer de nouvelles personnes, écouter leurs parcours de vie, leurs expériences. Le lien social est le moteur de notre créativité, de nos motivations et dans une société encore trop tournée vers le paraître et l’éphémère, rencontrer d’autres personnes partageant les mêmes convictions est une grande source de motivation et une force.
Peux-tu stp nous parler d’une des dernières choses que tu as faites pour autrui ?
En 2018, ma femme et moi avons créé l’association les Petits Sherpas. Notre objectif est de donner l’accès à l’éducation aux enfants en difficultés. Nous avons par exemple travaillé avec l’association Électriciens sans frontières en 2018 afin de réhabiliter des collèges au Sénégal. Mon père qui est trésorier de notre association, a passé 3 semaines en Casamance pour s’impliquer dans les travaux.
En 2019, nous avons participé à construction d’un lycée à Madagascar. Au-delà de ces projets, nous avons lancé beaucoup de petits projets personnels. Ayant pour passion la photographie, j’ai proposé il y a quelque temps d’organiser des shootings pour les familles pour un prix symbolique de 50 euros, entièrement dédiés à l’achat de jouets pour le service pédiatrique du CHU de Nîmes. L’opération a été vrai succès, pendant 2 semaines, après ma journée de travail, je me suis rendu dans des familles pour les prendre en photo. Une super expérience de partage et de belles rencontres.
Si tu devais parler du CGBB avec l’un de tes proches, qu’en dirais tu ?
Des sourires, des sourires et encore des sourires ! Avec une incroyable énergie qui se véhicule même à travers les écrans. Voici ce que j’ai ressenti en croisant, par hasard, les premiers posts du CGBB sur les réseaux sociaux. Le CGBB, c’est avant tout une passion incroyable et une grande motivation à réunir les gens et à montrer que, loin d’une notion candide et utopique, la bienveillance est un moteur d’évolution, de progression pour les sociétés. Être bienveillant ne signifie pas être naïf, c’est être à l’écoute des autres, dissocier la part d’affecte des faits. Le CGBB, c’est, je l’espère, l’avenir de la normalité sociale.
Qu’aimerais-tu que nos lecteurs retiennent de toi ?
Je pense que l’être humain est indéfinissable. Nous sommes faits de tout ce qui nous entoure, enrichis de toutes nos rencontres, nos expériences, nos réussites et échecs. Si les lecteurs devaient retenir une chose de moi, c’est que je suis un passionné qui ne cesse jamais de douter.
Un signe distinctif ?
Toute mon énergie est condensée dans 1,65 m ! J’ai aussi « quelques » tatouages…
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