Le Membre de la semaine : Laurent Lehec

Chaque semaine, le CGBB met à l’honneur l’un de ses membres. Cette semaine nous avons le plaisir de vous présenter Laurent Lehec.

 

Peux-tu stp te présenter ?

Je suis à la retraite depuis un an après une vie professionnelle qui a été tout sauf une carrière mais une succession de métiers qui m’ont passionné. J’ai commencé comme enseignant dans un petit lycée privé, puis j’ai été économiste agricole (la mise en place des quotas laitiers !). Puis j’ai été secrétaire général d’un réseau bancaire bien particulier, les caisses de crédit municipal. Lorsque le réseau vit ses ailes rognées (la majorité des caisses présidées par les maires était de la couleur politique opposée à celle du gouvernement de l’époque), j’ai rejoint le BTP, comme directeur financier pour l’international d’une société de Travaux Publics. Deux licenciements me dégoutent des grands groupes. Je pense alors ouvrir ma « boutique » de finance. Un premier contrat en Hongrie, pays que j’aime et connais un peu, où je passerai un an et demi à tenter de redresser une société très malade. L’éloignement toute la semaine de celle que j’aime me fait vite abandonner cette voie de contrats à l’étranger. Sur une opportunité encore, j’ouvre, fin 2005, un restaurant, de cuisine traditionnelle et de cuisine « du monde » (comme on parle de musique du monde). La crise financière de 2008 affecte tout de suite ma clientèle (le restaurant est près de la porte de Versailles) et après trois ans donc, je revends. Je suis subitement désœuvré, mais la vie n’est jamais vide à qui sait regarder. Il se trouve qu’à ce moment, ma femme, lassée de diriger pour les autres, veut se lancer dans la constitution de son propre cabinet de recrutement. Je l’aide donc et y prends assez rapidement goût, au point que quelques années plus tard, je proposerai même aux entreprises et organisations une formation au recrutement. Comme une espèce de retour aux origines, je finirai ma vie professionnelle en donnant quelques cours à l’université et en m’occupant de remettre sur pied, avec un ami, la première école de paysagisme en France.

 

Peux-tu stp nous dire ce qui t’a donné envie de rejoindre le CGBB ?

Rejoindre un réseau quand on quitte la vie professionnelle est une façon douce pour gérer ce qui est quand même sinon une petite mort sociale, du moins  un sacré tournant dans sa vie !

 

Peux-tu stp nous parler d’une des dernières choses que tu as faites pour autrui ?

Voilà le genre de question à laquelle toute mon éducation m’interdit de répondre ! Je touche une pension de retraite et j’ai donc la liberté de pouvoir proposer mon aide ou mes connaissances, gracieusement quand ceux qui me font l’honneur de faire appel à moi en ont besoin. Je vais ainsi accompagner quelqu’un pendant un an dans sa démarche de VAE.

 

Si tu devais parler du CGBB avec l’un de tes proches, qu’en dirais tu ?

Si tu cherches un réseau de networking, réfléchis d’abord car tous ne sont pas équivalents. Rencontrer un assureur quand vous êtes kinésithérapeute ou une Wedding Planner quand vous êtes avocat, ne va, a priori, rien vous apporter du tout. La magie de la combinatoire (tu connais dix personnes dont chacune en connaît dix, dont chacune de ces dix connaît elle-même dix personnes, etc.) est largement un leurre.

Pour que chacun en retire quelque chose (et donc y apporte quelque chose !), il faut qu’ils se rapprochent d’abord au moyen d’une valeur commune, un au-delà de soi auquel ils adhérent, et non de simples opinions partagées ou similitudes de situations.

On a tous envie de gagner de l’argent à partir de ce qui nous occupe un gros tiers de notre vie, aucun de nous ne croit que l’Etat va régler nos problèmes, aucun de nous ne se considère comme un salaud alors qu’on sait tous que les salauds existent… Autant d’opinions largement partagées qui ne sont pas des au-delàs de soi, qui ne font pas un socle commun !

La bienveillance, antichambre de l’altruisme, a cette puissance d’attraction et d’adhésion, qui peut faire ce socle commun sans lequel il n’y a pas d’échange efficace. Le CGBB, dans son nom même propose un programme sacrément ambitieux : s’estimer soi-même par ce qu’on apporte aux autres, qui dit mieux ?

 

Qu’aimerais-tu que nos lecteurs retiennent de toi ?

Aujourd’hui, je suis engagé à fond avec ma femme dans une société de fabrication artisanale de bougies, AD Créations. Pour ça aussi, nous visons haut en termes de qualité. Après six mois de mises au point techniques, nous l’avons lancée il y a sept mois, et c’est prometteur.

Pour le reste, je suis ouvert et disponible.

 

Un signe distinctif ? 

La tête sérieusement poivre et sel mais encore bon pied bon œil.

 

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