Interview CGBB dans le magazine PARIS seize

Un immense merci au magazine PARIS seize pour cette jolie mise en avant dans son numéro de novembre/décembre 2019.

 

Quels sont votre parcours et formation ?

J’ai commencé ma carrière à 16 ans en déchargeant des camions chez Decathlon. Je suis resté 8 ans dans cette magnifique entreprise et ai gravis plusieurs échelons très régulièrement. J’ai ensuite occupé des postes de direction commerciales ou directions de filiales pour des marques internationales dans le secteur du prêt à porter. Les 7 dernières années de ma vie de salarié j’étais directeur général d’un groupe spécialisé dans les biens d’équipement de la maison. Suite aux attentas de novembre 2015 qui m’ont particulièrement marqué, j’ai décidé de donner plus de sens à ma vie professionnelle et début 2019 j’ai décidé de fonder une Cercle de partage, d’échanges et d’entraide, le Cercle des Gens Bien & Bienveillants.

Concernant ma formation, j’ai obtenu un Master 2 en Gouvernance d’entreprise à l’institut français de gestion à l’âge de 30 ans.

 

En quelques mots, comment fonctionne le CGBB ? Quelles sont les actions menées ?

Le CGBB est un Cercle de Partage, d’Echanges et d’Entraide basé sur une valeur forte qu’est la bienveillance. Nos membres ont avant tout envie de transmettre et de partager. Notre postulat, celui qui est à l’origine de la création du CGBB est que nous ne sommes jamais trop bien entourés dans la vie et qu’il n’y a rien de plus passionnant que de rencontrer de nouvelles personnes. Qui plus est quand elles partagent nos valeurs. Notre riche programme événementiel, constitué de petits-déjeuners, de dîners, de sorties culturelles, d’activités sportives, d’ateliers thématiques ou de conférences inspirantes sont finalement le prétexte pour faire toujours plus de nouvelles rencontres. En même temps, nous considérons qu’il n’y a pas de bienveillance sans ouverture aux autres. C’est la raison pour laquelle, sur chacune des nos adhésions, 30€ sont reversés à l’une des 20 associations caritatives que nous soutenons et c’est le membre qui choisit celle qu’il souhaite soutenir. Enfin, nous lançons actuellement avec Zohra Bitan (l’une de nos membres, ex porte-parole de Manuel Vals et aujourd’hui chroniqueuse sur l’émission Les Grandes Gueules de RMC) le programme « Scier les barreaux de vos têtes » durant lequel les membres du CGBB qui le souhaitent vont parrainer un gamin de 16 à 25 ans ayant des difficultés diverses et variées et pris en charge par les missions locales (Mis en place par François Hollande durant son mandat).

 

Qu’est-ce qui vous a donné l’idée de ce cercle ?

Ce sont deux amies qui m’ont suggéré de mettre à la disposition du plus grand nombre mon important réseau. J’ai organisé un premier dîner, puis un second, pour m’amuser, et c’est l’engouement des participants qui m’a convaincu que je tenais la quelque chose de sociétal…

 

Quelle distinction faites-vous entre les gens « biens » et « bienveillants » ?

Nous ne mettons d’électrodes à personne et ne sommes personne pour juger si une personne est bien et bienveillante. Nous nous attachons en revanche à comprendre les motivations des gens qui souhaitent nous rejoindre. Si ce sont des gens qui nous font part de leur envie de donner, de transmettre, d’aider ou de partager, nous les accueillons les bras ouverts. Si les gens expriment à contrario leur volonté de venir chercher quelque chose, nous leur expliquons, avec bienveillance, que ce n’est pas au CGBB qu’ils doivent s’adresser. Notre première question est d’ailleurs ; « Qu’avez-vous envie d’apporter à notre communauté ? ».

 

Quelles définitions donneriez-vous du Bien et du Beau ? Ces concepts sont-ils encore valables à l’heure des diverses crises économiques, écologiques, sociales… qui font déplorer de plus en plus une perte de repères ?

Je crois que d’un individu à l’autre ces notions sont très différentes les unes des autres…

 

Des inspirations morales, intellectuelles, philosophiques particulières fondent-elles l’éthique du CGBB ?

Nous avons 7 valeurs ; Bienveillance, Partage, Entraide, Générosité, Ouverture d’esprit, Don de soi et Ecoute.

Nous avons créé le premier club de networking basé sur la bienveillance.

Notre objectif est de permettre à des personnes de tous horizons de se rencontrer régulièrement lors d’événements, afin de partager leur expérience, leurs connaissances, leurs compétences et leur réseau avec les autres membres du Cercle, dans le but de générer une émulation intellectuelle positive et collective, en toute simplicité et confiance.

Ce Cercle est aussi l’occasion de découvrir des lieux insolites et surprenants, des activités originales et de nouveaux centres d’intérêt en compagnie ‘de belles personnes’, et ainsi s’enrichir à titre personnel.

Nous nous efforçons d’agir avec bienveillance, écoute, authenticité, générosité et ouverture d’esprit dans tout ce que nous entreprenons.

 

Vous affirmez sur votre site rassembler des épicuriens. Est-ce à prendre au sens originel du mot, désignant ceux qui ont atteint l’aponie et l’ataraxie (absences de troubles du corps et de l’âme) ?

C’est simplement pour nous le fait d’aimer et de jouir des différents plaisirs que la vie propose, un bon vin, un joli paysage, un joli objet et, bien entendu une jolie personne…

 

N’y a-t-il vraiment aucun autre but que la convivialité au CGBB ? Pas de réseautage ? D’entre-soi social, politique… ?

Nous savons pertinemment que chacun de nos membres nous a rejoint pour des raisons qui lui sont propres et c’est parfait ainsi. A partir du moment où nos membres ont d’abord l’envie de donner, de partager et de transmettre, si ensuite le CGBB leur permet de se faire des amis, de développer leur business, de trouver l’amour, de nouveaux clients ou un nouveau job, nous en sommes les plus heureux et trouvons que c’est la cerise sur le gâteau.

 

Comment replacer les notions de bienveillance, de « beauté des personnes » au sommet de la société, à l’heure de la morosité et la défiance envers de nombreuses institutions, et la grande déliquescence sur le plan individuel, en témoigne la consommation record d’antidépresseurs en France ?

Là c’est un peu trop philosophique pour moi… (Si on pouvait éviter cette question ce serait superbe…)

 

En conclusion, quelle serait votre recette du bonheur ?

Des enfants, une famille solide et des amis fidèles…

Je vous invite d’ailleurs à visionner ce lien qui m’inspire au plus haut point : https://www.ted.com/talks/robert_waldinger_what_makes_a_good_life_lessons_from_the_longest_study_on_happiness?language=fr

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