Chaque semaine, le CGBB met à l’honneur l’un de ses membres. Cette semaine nous avons le plaisir de vous présenter… Aïda Charbonnier
Peux-tu stp te présenter ?
Ce n’est pas simple de parler de soi. J’ai 51 ans , j’ai 2 filles merveilleuses, Camille 25 ans qui vient de finir ses études il y a un mois et Charlotte 22 ans qui est en Master.
Je suis lyonnaise et en 2001, on a déménagé dans le sud (Aix en Provence), et même si Lyon me manque, je me sens privilégiée d’habiter dans ce beau coin de la France. Je suis une grande fan de notre pays, je le trouve magnifique sous tous les angles.
J’ai exercé mon métier d’agent immobilier pendant de nombreuses années, métier qui m’a permis de rencontrer mon mari. C’était mon client acquéreur. Il cherchait une maison pour lui et ses 2 filles. Et, après lui avoir fait visiter 17 maisons, (c’était jamais la bonne) en 6 mois, on a eu le coup de foudre l’un pour l’autre. On est une merveille de famille recomposée et avec Marion 24 ans, Emma 21 ans, Camille et Charlotte, je peux vous assurer que l’on ne s’ennuie pas. Notre famille est vraiment très unie et j’ai beaucoup de chance.
En 2004, j’ai eu une Polyarthrite Rhumatoïde qui a chamboulé ma vie. Grâce à elle j’ai découvert le développement personnel et tout un monde spirituel dont je ne soupçonnais même pas l’existence. Le travail que je fais sur moi depuis 16 ans et que je continue (car ce n’est jamais fini) a été une vraie révélation.
Petit à petit, mon regard sur la vie, les gens, sur moi, le sens des choses, les priorités, a commencé à changer et n’a cessé d’évoluer. Je restais la même mais différente et c’était whaou. Dur mais whaou.
Tout naturellement l’immobilier n’a plus correspondu à mes valeurs et il était temps pour moi de passer à autre chose.
L’humain ==> Voilà ce qui est devenu important pour moi.
J’ai fait une reconversion professionnelle en 2017 et j’ai trouvé ma place, écouter les maux des gens.
Je trouve qu’aujourd’hui, et depuis pas mal de temps c’est comme ça : les gens ne s’écoutent pas, ne s’écoutent plus.
Accompagner les personnes qui sont en recherche de sens, dans ce monde qui va vite, me donne une raison d’y croire. Je crois en l’humain, je crois en la jeunesse d’aujourd’hui. Et si comme le colibri qui contribue, avec sa goutte d’eau, à calmer l’incendie, je peux contribuer à faire un peu de bien autour de moi, et bien ça me va et ça remplit mon cœur de joie.
Aujourd’hui à 51 ans je peux dire que je suis une femme épanouie et bien dans mes chaussures (parce que j’adore les chaussures 🙂 )
Oups… finalement c’est pas si difficile de parler de soi 😉
Peux-tu stp nous dire ce qui t’a donné envie de rejoindre le CGBB ?
Ce qui m’a donné envie de rejoindre le CGBB, c’est la possibilité qu’il m’offrait de rencontrer des personnes d’horizons différents, de partager, d’écouter la richesse des autres.
Peux-tu stp nous parler d’une des dernières choses que tu as faites pour autrui ?
J’accompagne une personne en coaching depuis un moment, gratuitement, car elle n’a pas les moyens de se payer des séances mais elle a une telle envie d’avancer que je ne peux pas la laisser se débattre seule dans la vie sans lui donner un coup de pouce. Ça lui fait du bien, elle avance pas à pas, et c’est tout ce qui compte pour moi.
Si tu devais parler du CGBB avec l’un de tes proches, qu’en dirais tu ?
Je lui dirais “Viens avec moi, tu verras, au pays du CGBB, il y a toujours du soleil et de la chaleur”.
Qu’aimerais-tu que nos lecteurs retiennent de toi ?
Je ne sais pas trop. Je suis une personne qui écoute. Oui c’est ça, j’écoute les maux des autres, mais je parle aussi beaucoup.
Un signe distinctif ?
Ma coupe de cheveux souvent scrutée dans la rue, et que je dois à mon coiffeur de 20 ans 🙂
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